Afin de récupérer de la fatigue du voyage entre la Nouvelle-Zélande et le Cambodge ainsi que de digérer doucement les 6 heures de décalage entre les 2 pays nous commençons par nous reposer 3 jours à Phnom Penh dans un hôtel avec piscine.
Dès la sortie de l’aéroport après des formalités d’entrée vite expédiées (5 minutes au total et 30$ par visa) nous sommes plongés dans la frénésie du monde asiatique : des gens partout courant dans tous les sens et cela dans un brouhaha continu. Tout d’abord il nous faut négocier un prix pour les 2 tuktuks qui nous transporterons à l’hôtel ainsi que nos volumineux bagages. Sans trop discuter nous faisons baisser le prix de moitié. Le trajet nous permet de nous rendre compte à quel point la capitale cambodgienne est congestionnée par la circulation. En plus il pleut et les rues sont inondées. Nous mettons une petite heure pour atteindre l’hôtel qui ne se trouve pourtant qu’à une dizaine de km. C’est avec soulagement que nous voyons arriver le second tuktuk transportant nos vélos que nous avions perdu de vue peu après l’aéroport. Angèle a adoré ce moyen de transport où on est secoué comme des poiriers ce qui ne l’a pas empêché de tomber endormie. L’hôtel nous offre une quiétude suffisante même s’il est situé en plein centre ville dans un quartier assez animé.
Entre-temps la pluie a cessé et le soleil a chassé les nuages. La température est agréable aux alentours des 30 degrés pour notre plus grand plaisir après de trop longs mois passés sous des températures trop fraîches à notre goût.
Nous quittons rapidement l’hôtel car nous voulons déposer notre demande de visa vietnamien avant la fermeture de l’ambassade pour le week-end. Comme nous n’avons pas de petite monnaie pour payer le transport et que l’ambassade est relativement proche de l’hôtel nous décidons de nous y rendre à pied. Grosse erreur… il n’y a pas de place pour les piétons à Phnom Penh. Les trottoirs servent de parking pour les autos et il faut faire preuve d’audace et d’agilité pour marcher sur les bords des routes entre les mobylettes, scooters et automobiles roulant parfois à contresens. S’il existe un code de la route il n’est pas d’application ici. Visiblement la seule règle est de ne toucher personne.
Le visa vietnamien semble s’obtenir aussi facilement que le cambodgien: remplir un formulaire à disposition sur les tables, une photo et 50 $ par personne pour un visa de 3 mois à entrée unique. La demande sera traitée en 1 jour ouvrable. Ce « commerce » de visa semble être une entreprise très rentable…
Nous vous avons déjà mentionné plusieurs fois des prix en dollars (américains). En effet l’utilisation de cette devise est encouragée par le gouvernement au même titre que le riel local (1 $ pour 4000 riels). Pour preuve on peut payer dans tout le pays avec la devise américaine et c’est d’ailleurs celle-ci que nous recevons dans les ATM (distributeurs automatiques d’argent). En général nous recevons des riels comme monnaie de retour de nos achats mais il arrive que ce soit un mélange des 2 monnaies. Signalons toutefois que les prix ne sont pas plus élevés si l’on paie en dollars. Par contre il ne faut pas oublier de marchander sur les marchés, pour les tuktuks et dans les endroits pour touristes hormis les restaurants. En dehors de la capitale nous n’aurons plus à le faire.
En plus de nous reposer nous parcourons les curiosités principales de la ville. Nous ne pouvons pas dire que Phnom Penh nous aura ébloui par sa splendeur. La ville n’a pas spécialement de charme, il ne reste pas grand chose de son architecture coloniale de jadis. Elle est en pleine reconstruction « sauvage », de gros immeubles financés par des capitaux privés fleurissant à gauche et à droite sans vrai plan d’ensemble ni d’harmonie urbanistique. Ce qui relève du domaine public (trottoirs, voiries, réseau électrique, transport en commun, propreté voire salubrité des rues…) semble à la traîne. Et de plus on vous en a déjà parlé précédemment la ville est un enfer automobile.
En gros nous avons apprécié les marchés (russe et central) où se côtoient khmers et touristes et où on peut tout trouver de l’alimentaire aux souvenirs de voyages en passant par le tailleur de costumes et le vendeur d’électronique.
Après nous avons visité le temple Wat Phnom, une des plus anciennes pagodes bouddhistes de la ville dont nous retiendrons principalement les singes dans le parc (…). Nous ne pouvions quitter la ville sans visiter les immanquables à savoir le musée national et le palais royal avec sa pagode d’argent (au niveau des richesses rien à voir avec celui de Bangkok). Ensuite nous terminons nos visites par une promenade le long du Mekong sur le quai Sisowath dont nous retiendrons principalement la saleté. Vous l’aurez compris et nous en sommes désolés mais nous n’avons pas du tout été charmés par Phnom Penh mais nous attendons mieux de la suite.
L’État est pauvre et cela se ressent. Cependant les Khmers sont tellement accueillants, bienveillants, serviables et souriants que nous sommes persuadés que nous passerons un bon séjour au Cambodge.
Nous quittons Phnom Penh par une courte étape de 10 km à vélo, juste de quoi sortir de la ville et de s’assurer que les vélos n’ont pas trop souffert dans les récents transports. Nous étrennons par la même occasion le nouveau porte-bagages de la remorque d’Angèle, le précédent ayant dû être abandonné sur le bord du chemin en Nouvelle-Zélande. Le support de la marque Weehoo que nous avions contacté nous en avait entre-temps envoyé un nouveau gratuitement et rapidement bien que le problème tombait hors du champ de la garantie ! Merci à eux pour le geste !
Nous vous souhaitons encore une très bonne année 2017. Un gros bisou à Angèle
Pour info….. Carl démarre demain son séjour à Cuba.
Si vous passez a l’auberge du gai varan au Laos n’oublie pas de regarder ….blokken !!!!!!
Dan
Bonne année à vous trois, continuez à nous faire rêver…………….
Mimi et Daniel
Il semblerait que vous decouvrez un autre monde!Mais les monuments sont de toute beauté.
Excellente année 2017 pleine de nouvelles découvertes pour la suite de votre périple. Ici, nous avons festoyé dans un climat polaire. En plus de ces magnifiques photos que vous nous partagez,envoyez-nous quelques degrés. ?Je vous embrasse et vous remercie de ce splendide reportage!
Marie -France
Bonne et heureuse année 2017 .
Continuez de nous faire rêver par vos toujours très beaux reportages .
Bonne route pour la suite .
Tous nos vœux de bonheur et de réussite pour la suite de votre voyage et que 2017 vous apportent tout ce dont vous rêviez.
Marc et My-Dung
Nouvelle région, nouveau porte-bagages/remorque, nouvelles aventures à venir, 2017 s’annonce plein d’expériences vélo que vous ne serez pas près d’oublier. Bonne route !!! Bertje.
Nous vous souhaitons à tous les trois une excellente année 2017. Que de paysages à encore découvrir, que de kilomètres à encore parcourir. Profitez-en !
Bonne Annee à vous trois, bon séjour dans votre nouveau pays à visiter.
Meilleurs vœux en cette nouvelle année
Hubert
Bonne Année! Courage pour le sejour en Asie, mais vous allez voir que la campagne et Siem Reap sont beaucoup plus sympa que Phnom Penh.
Bonjour et bonne année à vous trois.
Vous nous faites rêver avec vos reportages. Continuez à le faire cela permet de suivre vos aventures.
Amitiés de nous deux
Bonne année à vous trois
Allerbeste wensen voor 2017… We wensen jullie een verder heerlijk verloop van jullie avontuur. Geniet met volle teugen!